Concert Stray From The Path à Paris le 8 décembre 2019

La vie ressemble souvent à un jeu d'échecs. Les joueurs que nous ne pouvons pas contrôler peuvent faire des choses qui vont affecter votre existence quotidienne. Toutefois, la reconnaissance reste tout de même la première étape vers la révolution. Une fois que tu connais le jeu, tu peux faire la différence. Avec son sixième album « Only Death Is Real » (Sumerian Records), STRAY FROM THE PATH inspecte les règles du jeu et fourni un livre de riffs gravés d'une énergie hardcore, d'un metal enflammé et de poésie hip-hop.

Le quatuor originaire de Long Island – Thomas Williams (guitare, chant), Andrew « Drew York » Dijorio (chant), Anthony “Dragon Neck” Altamura (basse, chant), et Craig Reynolds (batterie) – présente son combat sur la pochette de son album... « Le roi représente l'élite, la reine représente le gouvernement, le fou représente l'église, le chevalier représente l'armée, la tour représente la police et le pion : la population » explique Thomas. « C'est la première fois pour nous que la vision et le thème d'album nous viennent à l'esprit avant même la musique. Nous avons fait l'artwork de la pochette en premier. Nous avons écrit et composé pendant une période de nos vies relativement sombres. A une époque où le gouvernement a échoué et où ces derniers font en sortes que nous nous sentions aussi petits et insignifiants que jamais. Dans ce jeu, toute l'attention est tournée vers les gens : les blancs contre les noirs, les Démocratiques contre les Républicains, les homosexuels contre les hétérosexuels ou encore pro-Trump contre anti-Trump. Ils savent que le combat est au coeur même de la communauté. Il ne peut pas y avoir de combat contre le Pouvoir. »

Néanmoins, STRAY FROM THE PATH continue de s'exprimer sans censure, et ce depuis 16 ans. Plus récemment, Rock Sound a décidé de placer « Subliminal Criminals » à la 17ème place de son Top 50 des sorties de 2015, alors que son premier single « First World Problem Child » (une collaboration avec Sam Carter) atteint plus de 721K streams sur Spotify. Pour faire connaître leur album, le groupe n'hésite pas à parcourir le globe avec d'autres artistes confirmés comme Architects, The Amity Affliction, Beartooth, Stick To Your Guns et bien d'autres en plus de leur participation au Vans Warped Tour. En 2017, STRAY FROM THE PATH retourne en studio pour leur quatrième collaboration avec le producteur Will Putney (The Acacia Strain, Body Count), leur première avec le producteur vocal Jesse Barnett ainsi qu'avec Craig à la batterie.

« Lorsque Richard Spencer, un suprémaciste blanc, fût frappé face caméra il y a quelques temps déjà, c'était génial de voir que sa haine et lui n'étaient pas tolérés – Cependant, nous avons été particulièrement choqués de voir des gens le défendre. En prônant la liberté d'expression. Ils n'ont pas tort sur ce point. Toute personne devrait avoir le droit de s'exprimer. Cependant, les choses que tu peux dire parfois ont des conséquences. Il y a déjà suffisamment de haine, de misère et de division dans ce pays : nous n'avons pas besoin d'un suprémaciste blanc dire à la télévision « Ce pays appartient aux blancs ». Morale de l'histoire : si tu prêches la haine, tu récoltes la haine. » « C'est le monde dans lequel nous vivons. Il nous a mené à une version plus heavy et plus sombre de STRAY FROM THE PATH, et la mort est la seule chose qui reste certaine. »