Spectacle Intimite Publique - Frida Khalo à Paris le 24 mai 2019

Pour cette deuxième édition, Intimité Publique s'intéresse à l'artiste devant l'oeuvre.

Ils peignaient avec talent et écrivaient avec fougue et passion, confiant parfois leur doute ou leur conviction, dévoilant une douce ou amère mélancolie. Cette dualité ils la vivaient dans leur oeuvre et dans leur vie.

La Pépinière théâtre présente sa « COLLECTION PRIVEE » et invite le spectateur dans l'intimité de ces peintres qui ont révolutionné l'histoire de l'art.

Des lettres d'engagements, d'amour ou de rage de Frida Kahlo, en passant par la révolte de Schiele (emprisonné pour outrage aux bonnes moeurs), aux rancoeurs et confidences de Delacroix, de l'incandescence de Staël ou les « fantaisies » de Chaissac...

Toutes ces Intimités révèlent des tempéraments singuliers, hors du commun, des amitiés stimulantes et fiévreuses, des combats pour la liberté de l'art, mais surtout de riches émulsions intellectuelles, des pensées libres.

FRIDA KHALO, je me peins parce que je suis seule

Adaptation libre : Françoise Hamel

Mise en lecture : Catherine Schaub

Avec Helena Noguerra

Frida Kahlo (1907-1954) commence à peindre à l'âge de 19 ans, à Mexico, un an après ce terrible accident de bus entré en collision avec un train.

Toute sa vie sera désormais un calvaire de souffrances, d'opérations, de greffes chirurgicales, de corsets de plâtre et de bandelettes l'emprisonnant. Avant de devoir s'aliter complètement.

Mais toujours un pinceau à la main! Et une volonté inébranlable de s'exprimer, de vivre, d'aimer et d'être aimée.

Il y aura la rencontre fulgurante avec Diego Rivera, le grand peintre mexicain de l'époque.

Frida et lui s'aimeront, se marieront, voyageront, se déchireront, divorceront, pour finalement se remarier.

Inséparables en art et dans la vie, ils seront les témoins et les acteurs de l'Histoire de leur pays dont ils sont devenus des icônes.

Les autoportraits de Frida, en châle mexicain et robe d'Indienne ou bien ceux qui la présentent sur son lit de tortures, nous saisissent de leur beauté étrange et de leur énergie tragique.

Dans sa fameuse " maison bleue ", elle a voulu traduire sa douleur et celle de tous ceux qui souffrent.