Visite guidée exposition temporaire Germaine Richier à Paris le 5 juin 2023

Lundi 5 juin 2023

19h00

Centre Pompidou Centre Pompidou

15.50 €

Plus d'infos sur l'Visite guidée exposition temporaire Germaine Richier à Paris

Hommage à la première artiste femme exposée de son vivant au Musée national d'art moderne en 1956 !

Nourrie de recherches inédites, Germaine Richier occupe une position centrale dans l'histoire de la sculpture moderne, comme un chaînon entre Rodin et le premier César. Formée à la tradition d'Auguste Rodin et d'Antoine Bourdelle, Germaine Richier s'affirme comme originale et radicale en à peine plus de 25 ans, des années 1930 à sa disparition précoce en 1959. Des portraits des années 1930 aux expérimentations colorées des dernières années, l'exposition restitue l'originalité de sa création et sa place majeure dans l'art du XXe siècle. Elle souligne comment, tout en prolongeant la tradition de la statuaire en bronze, Germaine Richier (1902-1959) invente après-guerre de nouvelles images de l'homme et de la femme, jouant des hybridations avec les formes de la nature. Réunissant près de 200 oeuvres (sculptures, gravures, dessins et peintures), l'exposition offre une relecture de la création de Germaine Fichier et souligne ses résonances contemporaines, à l'heure d'une prise de conscience globale du vivant. Au coeur de son oeuvre se dresse la figure humaine, les visages et les corps dans leur vérité, tant singulière qu'universelle. Portraitiste renommée, elle sculpte tout au long de sa carrière une cinquantaine de bustes, attachée à saisir la présence et le caractère propre de ses modèles. Plus je vais, plus je suis certaine que seul l'Humain compte, écrira t-elle.

Le parcours réunit un ensemble d'objets de l'atelier, comme les sources de sa sculpture et retrace chronologiquement sa trajectoire artistique, éclairant les grands thèmes qui nourrissent sa pratique sculpturale (l'humain, l'animal, les mythes...). Imprégnée d'un sentiment panthéiste du monde, la sculpture de Germaine Richier est marquée par un sens profond du sacré. Son nom est d'ailleurs associé à ce qu'on a appelé la querelle de l'art sacré : le grand Christ de douleur qu'elle réalise pour l'église d'Assy, à la demande du père Couturier, suscite en 1951 un succès de scandale. La représentation étant jugée blasphématoire par des groupes catholiques traditionalistes, le Christ est banni du choeur de l'église malgré les protestations, et ne retrouvera sa place qu'en 1969, dix ans après la mort de l'artiste. Une revitalisation de la figure, forgeant après-guerre de nouvelles images de l'homme et de la femme !

A Savoir : Prévoir en supplément l'entrée à 16Euros/personne à régler à la guide pour la réservation du groupe.

Le lieu de rendez-vous sera mentionné sur votre contremarque après achat.

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