Concert Devendra Banhart à Paris le 5 février 2020

Mercredi 5 février 2020

20h00

Salle Pleyel Salle Pleyel

Prix : De 33.00 € à 47.30 €

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Plus d'infos sur le concert Devendra Banhart à Paris

Devendra Banhart

Ma

Le simplement intitulé Ma est le troisième album de Devendra Banhart sur Nonesuch. C'est un album qui parle de la nature inconditionnelle de l'amour maternel, le désir d'élever des enfants, de transmettre de la sagesse, l'envie d'établir une relation entre une mère et son enfant, et ce qui arrive quand ce lien se trouve rompu.

«Ma est dédié à la maternité » explique Banhart, « Le titre de l'album vient de la réalisation que le mot ‘Ma' est un très bon candidat pour nos premiers balbutiements et notre dernier soupir ; le mot en lui-même veut dire « Maman » dans un grand nombre de langues.

Pour Ma, Banhart a échangé les synthés de son précédent album contre des sons produits par l'humain pour accompagner sa voix et sa guitare, ainsi que des arrangements renforcés par des cordes, bois, cuivres et claviers. Le son est plus chaleureux et plus intime, comme peuvent être les conversations entre un parent et son enfant. Une fois de plus, Banhart a travaillé avec le producteur et musicien, Noah Georgeson, qui a gagné un Grammy. Les deux ont commencé ce voyage musical lorsqu'ils ont été invités à enregistrer dans une pièce spéciale dans un vieux temple vénérable à Kyoto, après une courte tournée en Asie. Cela a servi comme prélude musical et spirituel à ce qui allait suivre. Le projet a réellement commencé une fois qu'ils sont rentrés en Californie. Ils ont enregistrés à 64 Sound et Seahorse Studios à Los Angeles, Panoramic Studios à Stinson Beach et Anferson Canyon à Big Sur.

Un voyageur invétéré Banhart, peut être chez lui à Echo Park un jour et sur une montagne au Népal celui d'après. Il tourne régulièrement en Asie et en Amérique du Sud.

L'inquiétude de Banhart à propos de la situation dans son pays d'origine, le Venezuela, l'a ramené à la langue espagnole : « Mon frère est au Venezuela, mes cousins, mes tantes et oncles. Il retiennent leur souffle et se trouvent dans une impasse. Peut-être que j'ai plus écrit en espagnol parce que je me sens impuissant, c'est plus que jamais dans mes pensées. J'ai pensé à la tristesse de devoir laisser son enfant pour qu'il soit adopté, aimer cet enfant mais ne pas pouvoir être avec lui, pour quelque raison que ce soit. Cet enfant est présent dans le monde et il faut l'aimer de loin. Et c'est exactement comme ça que je me suis senti en observant la situation au Venezuela. Il y a cette impuissance, cet endroit qui a été comme une mère pour soi, pour lequel on est aussi une mère, et c'est tellement de souffrance. Il n'y a rien d'autre à faire que d'envoyer de l'amour et de rester dans cet était de chagrin. »

—Michael Hill

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