Exposition Maison Bleue, Blua Domo à Paris du 8 mars au 25 mai 2024

Dans le cadre de la saison 2024 "Habiter le monde?, le cneai = donne carte blanche à un collectif de curatrices du master Sciences et Techniques de l'Exposition de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne pour concevoir l'exposition Maison Bleue - Blua Domo.

Cette dernière sera montrée du 7 mars au 25 mai 2024 à la Cité Internationale Universitaire de Paris. À partir des collections et des oeuvres d'Alice Brygo, de Flore Faucheux, de Marine Nouvel et de Toto le Voyou, cette exposition prend son point de départ dans l'imagerie de la chanson San Francisco de Maxime Le Forestier. À l'entrée de la Cité Universitaire, notre Maison Bleue se veut sanctuaire. Suivant les paroles de la chanson, l'exposition se con?oit comme un espace des communs où se créent des intimités qui échangent et se rencontrent dans une pièce foyer.

Les éphéméras collectionnés par le cneai = témoignent des expériences partagées qui allient mémoire, refuge et collectivité. Ces objets éditoriaux singuliers seront amenés à être manipulés, qu'il s'agisse d'originaux ou de reproductions. En dialogue avec la collection, les artistes invité·es proposeront leur Maison Bleue. Ils·elles vont ainsi présenter des oeuvres, pour certaines produites pour l'exposition, autour de la thématique des communautés et des espaces intimes. Mobilisant différents médiums, Alice Brygo, Flore Faucheux, Marine Nouvel et Toto le voyou, respectivement réalisatrice, céramiste, tatoueur et dessinateur, et plasticienne, nous invitent à se réapproprier l'espace d'exposition et à le considérer comme un lieu accueillant où les spectateur·ices peuvent contempler, mais également investir l'exposition.

En effet, une table siégera au centre de la pièce, invitant les visiteur·euses à y prendre place, à s'installer comme membres du foyer et à saisir des objets suivant leurs réflexes quotidiens. Les gestes sont repris et les attitudes sont instinctives. Les visiteur·euses, habitant·es récent·es de la Maison Bleue ou habitué·es de la Cité Universitaire, s'immergent dans le confort et jouent de leurs sens. Ils·elles pourront contribuer à leur tour à l'exposition par le biais d'oeuvres de broderie ou de poésie collective, mais également de jeux mis à leur disposition. Autour de cet élément central, s'articulent des murs au plafond, les céramiques mimant nos objets contemporains de Flore Faucheux, les refuges de Toto le Voyou et le jardin de Marine Nouvel. Dans le lieu-dit du salon, on retrouve le film d'Alice Brygo traitant des familles choisies. Ce mélange bigarré et hétéroclite se veut réjouissant et réconfortant, créant une atmosphère de partage et de bonne humeur.

Le collectif curatorial s'approprie l'espace de la maison sur onze semaines, ouvert par la pendaison de crémaillère et fermé à l'occasion de la clôture du bail. L'exposition sera rythmée par des jeux et activités littéraires et plastiques ainsi que par une performance suivie d'un atelier du collectif La Serre au sein de la Maison Île-de-France.